LE HOME

Je rencontre beaucoup de gens,
Tous les dimanches, en dansant,
Là-bas, au Home de Fléron,
Où tous les dimanches nous nous rendons.
Ça nous a pris au Nouvel An,
Tout simplement, on n’sait comment.
Je n’savais pas danser du tout,
Pourtant, nous y allâmes malgré nous.


Pour nos habitudes changer,
A la maison ne plus rester,
Seuls, à regarder la télévision
Qui de tout temps fut un poison.
La mare fut pleine d’un profond ennui.
Il nous fallait changer de nid.
Elle eut beau dire, elle eut beau faire,
On s’en alla pour nous distraire.
Dans cette salle, le regard serein,
Nous oublions nos petits riens,
Qu’il nous faut pourtant subir,
Mais dont on pourrait rire.
Le Home m’a appris, son savoir-faire,
A nous aimer, à avoir l’air;
Le dimanche, apaisés et contents,
Nous nous amusons un moment.










Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Bois-de-Breux ou L'historique d'une paroisse Liégeoise

La petite rivière

L'envie haineuse : le moteur de la perversité