À PAULE
Ce
regard délicieux de cette femme galante,
Qui
se glisse vers vous tel le rayon d'un soleil blanc,
Que
la lune onduleuse m'envoie en tremblant,
Quand
elle veut y baigner sa beauté nonchalante ;
Les
derniers euros dans les doigts du joueur ;
Un
baiser affectueux de la tendre Paule ;
Les
sons de la musique entendue au pied du saule
Au
cri lointain de l'humaine douleur,
Tout
cela ne vaut pas, ô femme chérie,
Le
soutien que ton cœur donne aux pieux
Poètes,
à qui tu rends semblables aux Dieux.
L'orgueil,
la jeunesse et la vie.
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