Ce n’est pas un poisson d’avril, il pleut, il fait froid, il fait gluant. C’était en avril. Si j’avais écrit ça en vous disant « poisson d’avril ! », vous m’auriez répondu : ––Tu aurais pu trouver autre chose ! Je regarde par la fenêtre. Il fait triste. Même les oiseaux ont peur de se montrer. Je pense à ce que je vais faire. Je connais quelqu’un qui est malade et souffre un peu plus tous les jours. Elle ne sait à qui s’adresser. Où plutôt, elle a peur qu’on ne la prenne pour une folle ! Beaucoup ne se sont pas privés de lui dire. –– Cette personne, à force de s’entendre dire pareille chose, pourrait finir par le croire, m’a-t-on dit. Et, tout compte fait, a-t-elle encore toutes ses facultés ? “Quand la maladie vous tient, après un certain temps...”, a-t-on ajouté. Je la connais bien, même si on ne connaît jamais personne. Des couples, à la fin de leur vie, sont morts sans se savoir. Mais, cette femme, est une amie, même si hier n
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