L’AMOUREUX ET LA VERTU
Cet amoureux,
elle le grise,
L'imbécile est
ébauché ;
La ponte d'une
bêtise
Suit le rêve
d'un péché.
Crains les
belles. On se laisse
Vaincre
aisément par Laura.
Dieu compose de
faiblesse
Ces
toutes-puissantes-là.
C'est en jouant
que la femme,
C'est en jouant
que l'enfant,
Prennent doucement
notre âme.
Le faible est
le triomphant.
La vertu, de sa
main blanche
Et de son beau
fil doré,
Recoud sans
cesse la manche
Par où l'homme fut tiré.
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