Des amours de jeunesse
Antoine
Flamant était né dans un château, ce qui ne voulait pas dire qu’il fût
châtelain. Quelques temps après, il fit partie de la petite bourgeoisie, dans
un faubourg de la ville. Sa famille était une de ces familles qui vit loin de
tout et, surtout, de tout le monde. On ne parlait pas politique dans leur
maison, puisque les changements de gouvernement ressemblaient peu à des faits
historiques. On se souvenait de tel ministre parce qu’il avait tout simplement
fait des conneries, on parlait peu des événements actuels, sauf peut-être des
prochaines élections américaines alors que personne n’y connaissait quelque chose.
La famille causait des mœurs et des
modes successives. Le mot de famille ne voulait pour ainsi pas dire grand-chose,
on eût plutôt dû employer le mot de clan, avec les oncles et les tantes, les
bons et les mauvais, les emmerdeurs et les autres. En vérité, c’était ça.
D’ailleurs, on s’apercevait souvent, dans le calme de la petite maison, que
tout changeait d’un jour à l’autre. Les autres
membres du clan ne supportaient pas les gens qui n’étaient pas comme eux ;
et, lorsqu’on citait le nom d’une famille qui déjeunait à midi pile, on
prétendait que ces personnes avaient la tripe ouvrière. Seuls, le père, la mère
et notre homme né au château ne prêtaient pas attention aux dires des autres
membres du clan. Ils échangeaient de simples mots, le soir, sur les faits de la
journée, sans dire du mal des voisins ou des professeurs du lycée. Il ne
servait à rien de s’occuper des affaires d’autrui, ce qui ne voulait pas
laisser entendre par là qu’il ne fallait pas lui rendre service en cas de
besoin.
Antoine Flamant n’avait jamais
cherché à étudier plus qu’il ne fallait et, lorsqu’on lui demandait, comme à
tous les petits garçons de son âge, quel sens il allait donner à sa vie dans
l’avenir, il répondait par un haussement d’épaules. C’était affiché, comme dans
le Code pénal. Son père était un des directeurs d’une grande surface ––
aujourd’hui disparue –– mais, Antoine ne se voyait pas, timide comme il
l’était, s’occuper de la responsabilité des ventes ou d’achats pour un grand
magasin. Certes, il souhaitait que sa vie eût un but. Encore fallait-il que ce
but soit dans ses cordes et surtout dans ses goûts. C’était primordial. À l’âge
où tous ses petits camarades d’école jouaient au ballon dans les rues, Antoine
devait, malgré son peu de goût pour les études, satisfaire à ses parents et
leur présenter un bulletin scolaire des meilleurs. Ce qui n’était pas toujours
le cas. Il restait cloîtré dans les quatre murs de la cuisine, sur une chaise
en bois, non loin d’une cheminée en briques peintes à la chaux.
L’intérieur de cette bâtisse ne
ressemblait guère à celui du château dans lequel il était né des années
auparavant.
Ses jouets se limitaient à des
petits morceaux de bois qu’il présentait sur le bord du buffet comme des petits
soldats. Rien de bien folichon, donc, à cette époque. Et, si on devait proposer
de tels jouets aux jeunes, aujourd’hui, ils considéreraient cela comme folie,
ce qui serait normal, à l’heure d’Internet, des Smartphones et autres produits
du 21ème siècle. Mais, à l’époque dans laquelle Antoine Flamant
passât son enfance et son adolescence, ses modestes jouets en bois étaient presque
un luxe.
Sauf sur les dessins des bandes
dessinées, Antoine n’avait jamais vu la mer. Le couple était pauvre mais, le
jeune garçon ne s’en formalisait pas, puisqu’il n’avait jamais connu que la
pauvreté. Son père avait beau être un des directeurs d’une grande surface, son
salaire ne représentait rien, à côté de celui d’un ingénieur. En fait, c’était
le temps des vaches maigres. Néanmoins, le pouvoir d’achat de l’époque
correspondait au salaire que la profession accordait à l’employé ou à l’ouvrier.
C’est-à-dire, pas grand-chose !
Antoine avait onze ans lorsqu’il
entra au collège. Le collège était destiné, se rendit-il vite compte, à une
autre classe sociale que la sienne, celle dont il ne ferait jamais partie. On y
trouvait des garçons de toutes conditions. Le papa était ingénieur ou fondé de
pouvoir dans une célèbre société de la ville. On regardait Antoine de haut. Son
père n’avait aucun diplôme et, s’il était devenu directeur grâce à son énergie,
ça n’avait aucun rapport avec un diplômé. Il n’avait pas le même traitement que
le fils du premier de classe auquel le préfet faisait des faveurs.
Contrairement à d’autres, Antoine
Flamant n’en voulut à personne, ni au premier de classe, ni à ceux qui avaient
appris que sa marraine avait divorcé pour une raison futile, ni aux grands de
taille qui réussissaient, au basket de ball, des tirs supérieurs aux siens en
lançant le ballon, avec facilité, dans l’arceau
qui était fixé à 3,05m du sol. Il fallait être grand de taille et
Antoine n’avait pas la taille requise. Il fut pourtant accepté dans l’équipe du
collège en match provincial. Il portait le numéro 5. Le maillot et le short
étaient orange. Qui aurait jamais cru cela ? C’était génial, aux yeux de
son père, René, surtout quand il fût acquis que l’équipe d’Antoine était
première au classement provincial.
Les parents de l’autre équipe dirent
que le match était truqué et qu’il n’y avait pas de justice. Au vrai,
prétendirent-ils, c’étaient leurs enfants qui auraient dû gagner et être les
premiers du championnat. On avait consulté les différents arbitres, à voix
basse, on s’était posé des questions quant à la justesse des décisions de
l’arbitre de la rencontre qu’on jugeait pour responsable du résultat du match. En
bref, ce fut l’équipe perdante qui devînt gagnante, parce que dans cette équipe
on y trouvait le fils du Maire. Le père d’Antoine était furieux, bien entendu,
et ce fut à peine s’il ne voulut pas porter plainte pour le résultat d’une
rencontre de basket de ball.
Si tout cela était vrai, comment se
faisait-il que son père se soit laissé berner et qu’il ait surtout réagi comme
un enfant. Il était vrai –– Antoine l’ignorait –– que certaines personnes se
battaient presque jusqu'à la mort dans cet aveuglement de probité, de loyauté,
d'honneur, tellement intègres que rien ne leur ouvrait les yeux. Les autres
étaient désabusés et ne cherchaient pas à comprendre d’où leur venait leur
chance, ne se posaient pas la question de savoir pour quoi les autres
trébuchaient éperdus et pas eux qui vivaient comme les organisateurs d’une
funeste destinée et qui se voulaient des hommes sans scrupules. En un mot,
comme en mille, ils étaient des gagnants, eux ! Pas des perdants !
Le fils Flamant, lui, fut élevé dans
l’esprit de ceux qui perdent –– exactement comme au basket de ball. À dix-huit
ans, ses yeux se portèrent sur une jeune fille de son âge qui flirtait avec un
certain Alain Mougenot dont le père était député à la Chambre des représentants
et qui appartenait depuis des générations à ce que l’on nommait « une
bonne famille ». Les Mougenot s’occupaient de politique depuis deux
générations et destinaient leur fils à suivre le même chemin.
Alain Mougenot avait fait la
connaissance de Natalia Josserand, héritière de la célèbre usine qui portait
son nom, usine qui n’était plus à présenter.
Natalia assistait fréquemment à ce
que l’on appelait, à cette époque, des surprises-parties, que l’on finît par
appeler « surpat’ », rapidement remplacée par « surboum », pour
enfin devenir « boum ».
René Flamant voyaient d’un mauvais
œil ses soirées dansantes –– ou non –– dans lesquelles les parents laissaient
presque, sinon totalement, la liberté à leurs enfants. Il était clair, aux yeux
de René Flamant que Natalia Josserand devait attirer toute une pléiade de
garçons dans ces soirées. Natalia était une belle jeune fille, au regard franc,
à la taille mince, aux longs cheveux blonds qui descendaient en cascade
jusqu’au bas du dos. Alain Mougenot était beau garçon, parlait bien, avec tous
les dehors probes qu'il fallait ; mais, au fond du coeur, il se moquait
quelque peu de ses parents.
Mais, puisqu’il appartenait à une
bonne famille, il était normal qu’il fréquentât Natalia Josserand qui était
riche. René Flamant, quant à lui, avait remarqué que son fils nourrissait,
cette attirance propre à chaque garçon de son âge envers les jeunes filles, à
l’éclosion d’un jeune amour.
Bien que Natalia Josserand fût
riche, René Flamant avait remarqué, en l’écoutant discourir avec d’autres, son
peu d’intelligence. Elle semblait ignorante des choses de la vie et, si elle
avait déjà voyagé, si elle était toujours habillée de robes longues chics et de
qualités, si elle se rendait chaque semaine chez sa coiffeuse pour soigner sa
longue chevelure, Natalia n’en restait pas moins une petite provinciale dont
les parents avaient des biens. Sans y prendre garde, sans se poser de
questions, trouvant cela tout naturel, le monde de la jeune fille tournait
autour de l’élégance, autour des plaisirs et des costumes, autour des perfidies
et des mystères. Le reste ne comptait point.
Lorsqu’elle s’aventurait parmi des
gens qui ne lui ressemblaient pas, elle était fort étonnée par leur attitude ;
ils étaient enfermés sur eux-mêmes et vêtus avec peu de soins. Il lui arrivait
assez souvent de se rendre à l’Opéra, comme si cela coulait de source à son âge
et qu’elle pouvait traverser la vie comme elle l’entendait : n’était-ce
point logique ? Ses camarades l’enviaient, la complimentaient sur sa mise,
lui faisaient mille éloges qu’elle appréciait d’un air blasé.
Elle aimait se
promener sur les grands boulevards, jusqu’à trois ou quatre fois par jour, afin
de se montrer. Après tout, n’était-elle pas plus que belle et désirable ?
Par exemple, en été, épaules et bras nus, la gorge dégagée à souhait, une robe
s’arrêtant aux genoux, il n’était pas une jeune fille pour la rivaliser.
C’étaient des journées dont le souvenir ne s’éteignait plus et dont son
entourage parlait sans cesse.
Elle aurait pu fumer dans la rue,
tels les autres, mais cela l’eût rabaissée à leur niveau, ce qui n’eût pas été
concevable. Au vrai, ne représentait-elle point la bonne société ? Toutes
ses relations se bornaient à des familles qui vivaient dans l’aisance avec
parfois des signes extérieurs d’opulence ce qui, pour elle, représentait
l'humanité. Elle voulait que ses parents, voire ses connaissances, vivent à sa
guise ; elle rentrait quand elle voulait, sans être obligée de rendre des
comptes à qui que ce fût. Elle n’avait pas d’amis. Comment aurait-elle eu des
amis, puisque la majorité de ceux qui l’entouraient ne faisaient pas partie de
sa classe sociale ?
Par quel hasard, donc, fit-elle la
rencontre d’Alain Mougenot qui, s’il n’avait pas tout à fait sa classe sociale,
n’en faisait pas moins, tout comme elle, partie d’une « bonne
famille » ? N’était-ce pas, tout simplement, grâce à une de ces
« booms » ? Ne se gênant point, une de ses amies n’avait-elle pas
susurré à son oreille, mine de rien : “As-tu remarqué le jeune homme au costume
de bon faiseur ? Il a l’air bien né et fortuné… Je me suis renseignée. Il
s’appelle Mougenot. Alain Mougenot… Tu compends ? Son père n'est pas rien et appartient à la Chambre des représentants…” “De quel parti ?” avait dû s’enquérir
Natalia.“Le même que le nôtre, voyons, sinon je n’aurais pas attiré ton
attention sur lui !” Ça voulait dire : la Droite ! Le parti qui
mange les petits de la Gauche. Et, comme Natalia et son amie se déclaraient de la
Droite, bien entendu, ce gentleman attira l’envie
soudaine de la jeune héritière de l’usine qui portait son nom et dans laquelle
travaillaient avec peine les ouvriers. Ceux-là qui, tous les vendredis –– ou
les dimanches –, menés par les syndicats, un drapeau à la main, dans un suprême
effort, exposaient aux représentants patronaux leurs revendications de salaires
et autres, bien que dans la mêlée il en était qui savaient pertinemment que,
tant que l’économie capitaliste disposait des pouvoirs, l’ouvrier avait peu de
chances –– sinon aucune –– de se faire entendre.
Parfois, en rentrant chez eux,
fatigués, les larmes aux yeux, surtout avec une colère indéfinissable en eux,
ils causaient de ce qu’on ne leur donnait point, ils causaient de leur dû et
parfois du jour où le patronat les prendrait comme des hommes et non point
comme des bêtes destinées à travailler pour eux !
Comment se pouvait-il que René
Flamant, un des directeurs d’une grande surface, s’attendrisse sur le sort d’ouvriers, si ce
n’était parce qu’il avait commencé par le bas de l’échelle, tout simplement,
comme magasinier dans la grande surface dont il était devenu peu à peu l’un des
directeurs ? C’était tout simple, bien qu’il ne vaille pas, aux yeux des
autres, un diplômé, comme chacun sait. René Flamant, faut-il le dire, se
moquait éperdument de ce que pensaient ces autres-là qui, en réalité, ne
connaissaient pas la valeur du travail. Flamant ne considérait pas, cependant,
le travail d’un membre de la Chambre des représentants comme nul.
Son fils, néanmoins, à l’école, dans
son quartier, et maintenant au collège, n’était que “le fils Flamant” et ça
lui faisait mal. Lorsqu’ils parlaient entre eux, les autres soupiraient en
prétextant que leurs pères n’avaient jamais eu autant de travail dans leur vie.
Ils étaient certains qu’hormis leurs familles, personne d’autre ne travaillait
dans le pays. Ça n’effleurait point leur esprit !
En plus de tout cela, les familles
des “bourgeois” ne représentaient pas
toujours la moralité. On parlait à voix basse des liaisons de tel ministre avec
la vice-ministre de la santé ou de l’éducation ; tout le monde n’ignorait
plus les dessous de table de tel bureau politique avec l’autre. Et, souvent
sans fâcherie aucune, le peuple trouvait cela presque normal. Il déambulait ––
il fallait malgré tout faire quelque chose
–– dans les rues des villes concernées par le chômage ou les
licenciements, à force de l’habitude, sans plus ! Des journalistes –– qu’ils
fussent de gauche ou de droite –– se risquaient bien à rédiger des critiques
dans leurs journaux respectifs, sans pour autant que cela inquiète l’État.
À ce stade, on comprenait aisément
les différences qui existaient entre les familles Mougenot, Josserand et
Flamand. Les premières faisant partie des
bourgeois, l’autre des ouvriers comme on sait.
Et, comme tout n’a qu’un temps, le
père Mougenot reçut un billet de la classe ouvrière lui ordonnant pour ainsi
dire de mettre fin à ses débordements sexuels au sein du gouvernement en place,
débordements connus de tous et dont la classe ouvrière allait se charger de
mettre le holà.
Il fallait bien qu’un jour cela
finisse !
Bien que les Flamant n’y fussent
pour rien, ils ne furent pas mécontents de ce qui se tramait dans les coulisses
du gouvernement, dans les sphères du pouvoir. “Arrêtez de nous marcher sur les pieds où…”
C’était signé !
Anonyme, peut-être, mais nul doute
qu’il s’agissait d’un billet dont le texte se manifestait de la Gauche ou d’une
autre formation politique.
Les familles Mougenot et Josserand
en demeurèrent éperdues et Natalia ne put croire à cette infamie. Mépriser
ainsi le parti de son père Josserand et la famille de son ami Alain Mougenot, par cette vulgaire, sinon odieuse, dénonciation
adressée sans ambages à ceux qui représentaient la bonne conduite et la force d’un
pays, n’était pas admissible ! D’autre part, si elle savait, d’autres
aussi n’ignoraient pas le contenu de ce billet ! Alain n’avait-il pas été
insulté et remis à sa place par ces fils d’ouvriers, parce que le parti de leurs
pères ne correspondait pas aux leurs ?
Tout le monde, en démocratie,
n’avait-il point le droit de penser et de s’exprimer comme il le
souhaitait ? Le contenu de ce billet n’avait qu’un but politique, se dit
Alain et Natalia, c’était de gagner les prochaines élections.
Que contenait exactement le billet
qui, aux prochaines élections, aurait pu mettre à mal son père ainsi que
d’autres politiciens ? Le père Josserand déclara qu’il ne s’agissait que
d’un déséquilibré qui souhaitait le mal du pays et non son bonheur. La jeune
Natalia se demanda de quel mal il pouvait s’agir, puisque son père et toutes
ses connaissances ne voulaient que l’amour des citoyens ?
Était-il possible, en vérité, que
son amour naissant pour Alain soit gâché par une bêtise politicienne ?
Lorsqu’elle retrouva Alain, après une semaine sur leur banc du square, comme
ils l’appelaient, le fils Mougenot s’était mis en devoir d’avouer à sa promise
que le billet n’était pas uniquement à tendance politique.
Il s’agissait tout bonnement de faire
tomber son père et de l’écarter du gouvernement en l’échange de quelques services
à tendance politique, sans doute, mais, dans le cas contraire ils enverraient
des photos à la presse le montrant dans différents endroits fréquentés par des
gens peu recommandables dont une le représentant avec une certaine Odette
Duveau, prostituée de son état…
Lorsqu’elle revînt pour dîner, et
quant elle raconta à ses parents ce que son ami lui avait conté au sujet de son
père, Natalia fut surprise quant son père lui avoua qu’il connaissait le nom de
toutes les liaisons du père d’Alain Mougenot.
Après ces déclarations, Natalia
s’enfuit en sanglotant dans sa chambre et jura de mettre fin à l’amourette
qu’elle avait eue avec Alain Mougenot. Le lendemain, sur le chemin du lycée, en
jean, simplement habillée, à l’étonnement de ses anciennes camarades, elle
revint au bras d’Antoine Flamant auquel elle raconta sa mésaventure.
Un nouvel amour venait de
naître !
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(Belgique), octobre 2016
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RépondreSupprimerBonjour à tous, je suis la mère célibataire de Putri Adiratnaa de Jakarta, je voudrais partager ce grand témoignage sur la façon dont j'ai obtenu un prêt de M. Benjamin, lorsque nous avons été chassés de notre maison alors que je ne pouvais plus payer mes factures, après se faire arnaquer par diverses sociétés en ligne et refuser un prêt de ma banque et d'une autre caisse populaire que j'ai visitée. Mes enfants ont été pris en charge par la famille d'accueil, j'étais tout seul dans la rue. Le jour où j'ai honteusement rencontré un camarade de classe qui m'a présenté Daisy Maureen. Au début, je lui ai dit que je ne suis plus prête à prendre le risque de demander un prêt en ligne, mais elle m'a assuré que je recevrais mon prêt de leur part. Dans un second temps, en raison de mon itinérance, j'ai dû faire un essai et demandé le prêt, heureusement pour moi, j'ai reçu un prêt de $80,000.00 de M. Benjamin. Je suis heureux d'avoir pris le risque et demandé le prêt. Mes enfants m'ont été rendus et maintenant je possède une maison et une entreprise à moi. Tous les remerciements et gratitude vont au service de financement Le_Meridian et à l'aide de M. Benjamin pour m'avoir donné un sens à la vie alors que j'avais perdu tout espoir. Si vous recherchez actuellement une assistance de prêt, vous pouvez les contacter via: {lfdsloans@lemeridianfds.com} ou WhatsApp + 1-989-394-3740